La Constitution de la Ve République ne s’intéresse pas à l’avocat. Pourtant le principe consacré dans l’article 1er de la loi du 31 décembre 1971 portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques selon lequel "la profession d'avocat est (...) indépendante" est au fondement du droit pour toute personne à bénéficier d’un procès équitable, tout comme il est au cœur de l’exercice des droits de la défense.
Apportant un concours indispensable à la réalisation du service public de la justice et à sa bonne administration, l’avocat ne devrait-il pas être "saisi" par la Constitution ? Sans même envisager l’existence d’un régime constitutionnel de l’avocat, la constitutionnalisation de ce dernier apparaîtrait certainement comme une indéniable avancée des garanties de l’Etat de droit.
Mais une telle entreprise est-elle possible ? Est-elle envisageable ou même souhaitable ? Et que constitutionnaliser, le statut ou la mission de l’avocat ? Quels bénéfices alors tirer de l’inscription de l’avocat dans la Constitution ?
C'est à cette réflexion d’actualité qui interpelle non seulement les universitaires et les professions judiciaires mais aussi les politiques qu'entend contribuer cette journée d'étude.
- Le CERCCLE et le Barreau de Bordeaux organisent ce colloque le 26 juin de 8h30 à 17h45 à destination des enseignants-chercheurs et étudiants, des avocats et élèves avocats, des magistrats et auditeurs de justice.
Accès libre, en présentiel ou distanciel (lien zoom / ID de réunion : 898 7746 8311 / Code : 160084)
- Pour plus d'informations sur cet événement, vous pouvez contacter par mail Fabrice Hourquebie ou Leila Patriarche.
Affiche du colloque
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Programme du colloque
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